« Sculpteur, je désirais l’être en 1958. Je le suis devenu un peu plus à chaque bloc de pierre dans lequel j’ai voulu transposer, puis arracher une idée, un mouvement, une allégorie auxquels je réfléchis depuis longtemps : une idée vous trotte dans la tête et …
Bloc de pierre, feuille de papier, toile, instrument de musique, que l’on soit sculpteur, peintre ou musicien, l’improvisation est là, de la genèse à l’éclosion de l’œuvre. »Pétrus
Depuis 1958, année de découverte de la la sculpture sur pierre, le Sculpteur Pétrus a gardé intacte cette passion de la matière, ce goût des corps nus harmonieux qui le pousse encore à offrir à sa création un travail acharné et passionné.
Il serait impossible de détailler ici une vie dédiée à la taille directe et à l’étude de l’anatomie artistique: vous trouverez donc dans cette rubrique quelques oeuvres essentielles qui vous donneront un bon aperçu du parcours de l’artiste sculpteur.
1 – Les prémices d’une vocation
Durant cette période, qui commence avec la création d’une médaille en plomb représentant le profil d’une amie et qui s’achève avec sa scupture sur pierre « Le Frère et la Soeur », le Sculpteur Pétrus découvre quelle sera sa quête en sculpture : un long travail en modelage l’amène à s’intéresser à la taille directe sur pierre.
Créer une sculpture en dominant la pierre, uniquement en retranchant de la matière, cela devient son but. En parallèle, il étudie avec ferveur les proportions des corps et l’anatomie artistique.
Son travail sur les visages et les portraits le conduisent à s’intéresser aux bustes, stèles et effigies.
Il crée par exemple en taille directe la stèle commémorative du Commandant Philippe Kieffer pour le 25ème anniversaire du Débarquement de Normandie (Ouistreham), le buste du Général Le Flem (Caen), et le Monument du Souvenir de Bagnole de l’Orne.
Il modèle aussi en argile des bustes qui seront par la suite coulés en bronze, tels que le buste de M. le Marquis de Naurois Turgot (Château de Lantheuil), le buste du Général Paul Bourget (Bayeux), ou encore celui de M. JM Renaitour.
Vous avez envie d’en savoir un peu plus ? Vous pouvez parcourir la chronologie présentant les débuts de l’artiste français
2 – Création d‘un atelier sur la Côte d’Azur
En 1977, l’atelier « Le Chant de la Pierre » est ouvert sur la Côte d’Azur.
La sculpture de Pétrus s’affine, ses oeuvres reflètent une recherche d’harmonie entre la matière et le corps en mouvement.
Ses sculptures sur pierre (pierre d’estaillade, marbre, ardoise ou albâtre) sont toutes réalisées en taille directe, y compris ses oeuvres monumentales.
Il sculpte notamment le buste du Général américain Georges Doriot (Boston, USA), le Mémorial des Sapeurs Pompiers du Tanneron (Var, France), le logo de l’UNICEF (New-York, USA), et le Monument de la Résistance de l’Est-Varois (Claviers, France).
Cette effervescence créatrice est consacrée en 1985 lorsqu’il reçoit le Grand Prix Michel-Ange de la Ville de Cannes pour sa sculpture « Le Baiser Renversé ». Il est également décoré de la Médaille d’Honneur de la Xème Biennale Azuréenne.
Vous avez envie d’en savoir un peu plus ? Vous pouvez consulter la chronologie présentant la création de l’atelier « Le Chant de la Pierre » à Vallauris.
3 – « Le Chant de la Pierre » à Paris
Janvier 1995 : l’atelier de sculpture « Le Chant de la Pierre » s’installe à Paris.
L’artiste imprime son imaginaire dans la pierre : les corps dansent, s’envolent ; les courbes et les lignes sont pures et élégantes.
S’il continue à sculpter des bustes et des visages, Pétrus approfondit son étude sur le mouvement autour du thème de l’envol : dans ses sculptures plus récentes, le corps de la femme jaillit de la matière dans un élan infini.
Dans cet esprit, il crée « Antigone », « La Vénus au voile », et surtout « Le Cantique des Cantiques ».
Vous avez envie d’en savoir un peu plus ? Vous pouvez consulter la chronologie de L’Atelier « Le Chant de la Pierre » à Paris
4 – L’atelier-galerie à Nice
Octobre 2007 : ouverture de l’atelier au 3 rue Niepce 06000 Nice. C’est le début d’une nouvelle aventure artistique.
Il y prépare son jubilée de sculpture (octobre 1958 – octobre 2008) et la publication de ses souvenirs sous la forme d’une autobiographie (« Les années de survivance »).
Le besoin d’un espace de création beaucoup plus grand conduit le sculpteur à fermer son atelier niçois et à déménager dans le Tarn en septembre 2011.
Vous avez envie d’en savoir un peu plus ? Vous pouvez consulter la chronologie de l’Atelier de l’artiste à Nice.